samedi 24 novembre 2007

confidences

Si vous avez lu le billet précédent, vous aurez deviné que j'ai rencontré un nouvel inconnu. Voilà déjà deux semaines que nous nous voyons de manière régulière. C'était bien parti pour que cela se limite à une belle complicité au lit, mais voilà qu'il se passe quelque chose de particulier en moi auquel je n'avais pas pensé.

Je suis devant un bel homme de 8 ans mon aîné qui sait s'exprimer, qui verbalise tout ce qu'il ressent, qui respecte mon rythme, qui me donne de l'attention, qui me dit que je suis belle, qu'il a envie de moi, qui me remrcie pour un tout ou pour un rien et j'en passe. Jamais, dans ma vie, un homme n'a été aussi attentionné, doux, tendre et respectueux envers moi. J'en suis déstabilisée parfois.

Sans trop savoir où cette rencontre allait me mener, je me suis laisser aller en gardant une grande réserve de ma personne. Par peur d'être à nouveau blessée, j'ai repris cette carapace qui m'a toujours protégée et empêchée de vivre à fond mes relations.

Pour moi, toute une étape vient de se franchir avec mon bel homme. Une soirée de confidences a eu lieu hier et depuis, je me sens tellement plus libre d'être. Être moi-même, le plus laid de mon être ne l'a pas fait fuir, alors...

Il sait ce que je tente toujours de cacher de peur de faire fuir les gens. Il a tellement bien reçu mes confidences sur l'anxiété, la médication y étant reliée, mon côlon irritable et la médication y étant également reliée. À ma grande surprise, lui-même est anxieux et il est médicamenté aussi. Sa réceptivité à mes confidences vient forcément de ses connaissances sur le sujet. Il n'en revenait même pas que j'ai pu avoir été stressée ou gênée de lui en parler.

Un grand pas vient d'être franchi, une barrière vient de tomber. Depuis que cette peur du jugement s'est envolée, je me sens libre.

J'apprécie davantage sa présence dans ma vie. J'ai adoré le moment que j'ai eu en sa compagnie hier soir et j'ai déjà hâte que mon regard croise encore le sien ce soir.

hummmm
Il y a de ces moments dans la vie qui font en sorte qu'on l'apprécie!

jeudi 15 novembre 2007

Irrésistible

J'en envie de tes yeux, de ta bouche, de tes mains, de tes seins, as-tu envie des miens?
Que ton engin se glisse dans le mien...
Que nos deux corps chauds se rencontrent encore et encore.
Que sous cette pluie de baisers jaillisse nos deux sourires complices de ces soirées endiablées auxquelles nous n'arrivons plus à résister.

À quand la prochaine envolée?

lundi 12 novembre 2007

Deux mères en souffrance!!!

Deux mamans en détresse partagent ma vie en ce moment. Dans un cas, celui de ma soeur, la souffrance génère une énergie positive afin de s'en sortir et de protéger sa progéniture de son désordre psychologique. Voilà qu'elle n'arrive plus à taire son anxiété. La voilà dans l'état que j'étais il y a quatre ans, lorsque j'ai été hôspitalisée. Toute sa détresse lui fournie l'énergie nécessaire pour aller chercher de l'aide et tenter de s'en sortir.

Dans le deuxième cas, la mère d'un de mes élèves, la souffrance et la détresse génèrent des frustrations qu'elle déversse sur une personne différente à chaque semaine. Mon tour était venu, ce matin. À 8h30 présicément, j'ai commencé ma journée en me faisant ouvrir un doigt au sang par son fils et en faisant la lecture d'une lettre de deux pages, dans laquelle une tonne de bêtises y figuraient. Je suis donc, cette semaine, l'incompétente, la non-respectueuse, la non-professionnelle, la nulité et j'en passe.

Je sais que je ne dois pas prendre personnel toutes ces bêtises, reste que c'est blessant. Depuis l'arrivée de son fils dans ma classe, j'ai changé l'aménagement 7 fois afin de répondre à ses besoins. Je suis allée à l'hôpital pour lui, j'ai attendu la famille qui s'est pointée avec 1h30 de retard au rendez-vous. J'ai dépensé la plus grande partie de mon budget afin de répondre aux besoins extrèmes de son fils, je vis avec lui jour après jour même si parfois, je pourrais le renvoyer à la maison à cause de son agitation non-contrôlée.

J'imagine que cette mère doit vivre une grande détresse pour agir de la sorte. Je peux passer par dessus le fait qu'elle se défoule de cette façon, mais ce qui me dérange le plus, c'est qu'elle omet volontairement de donner sa médication à son enfant afin de nous faire souffrir à notre tour. Ce qui arrive c'est qu'effectivement notre journée est horrible, mais celle de son garçon l'est tout autant. Aucune possibilité d'apprentissage dans un état comme le sien. Des besoins buccaux tellement présents que rien n'arrive à le satisfaire et qu'il passe sa journée pris par ses besoins, ses obsessions.

Dans le premier cas, je suis fière de voir que malgré l'épuisement, la détresse et la souffrance ma soeur cherche à s'en sortir. Cela me sécurise et me permet de lui faire confiance.

Dans le deuxième, j'entends la détresse, je la subis et un enfant aussi. J'ose espérer que cette maman ne passera pas toute sa vie à tenir la terre entière responsable de ses difficultés. Si tel est le cas, elle n'arrivera pas à s'en sortir et cela m'attriste!

La leçon dans toute cette histoire: Après la colère, la frustration et la rage que les insultes génèrent en nous, on arrive à voir que derrière ces dernières se cachent un message que l'on se doit d'écouter! Distance et Patience requises...

mardi 6 novembre 2007

du changement

Ma restructuration mentale se poursuit et c'est cette même phrase, dont je vous parlé la dernière fois, qui m'aide le plus à ramener les choses à des proportions plus normales, plus réalistes.

Je me la répète tellement souvent dans une journée. Au volant, quand je me rends compte que je roule vite pour ne pas arriver en retard à un rendez-vous, quand je commence à paniquer au travail parce que certaines choses ne sont pas faites, quand je ressens de la pression de la part d'une famille qui a des attentes non-réalistes pour leur enfant...je capote moins avec le ménage, la vaisselle...je respire...

Ça fonctionne bien. Depuis que j'applique cette philosophie à mon quotidien, il est plus léger, je suis de meilleure humeur, j'ai plus d'énergie, je suis moins découragée, je suis surtout moins stressée.

Ce n'est pas le nirvana encore, mais bon dieu, c'est plus plaisant que ce ne l'était.

Et on continue!!!