mercredi 30 janvier 2008

La saison de la chasse est ...

Est ouverte!!!

Me voilà prédatrice depuis un certain moment.
Une vie satisfaisante et heureuse est le nom de ma proie.

Tous philosophes en herbe nous suggèrent de regarder vers l'avant. Laisser le passé là où il est, ne pas s'y accrocher. Voilà quelques semaines que ma mire vise seulement les chemins jadis empruntés. Afin d'arriver un jour à atteindre ma proie, je me dois de connaître les sentiers à ne plus emprunter, ceux à éviter, ceux dont je devrais me méfier. Plus je vais apprivoiser la forêt qui m'habite, plus il sera simple de ne faire qu'un avec elle.

Je me prépare tranquillement, tout doucement, silencieusement à faire face à ma proie pour ensuite la saisir et m'approprier de chaque petites parcelles de sa constitution. Mon instinct de chasseur est bien allumé afin de me permettre de voir, de revoir ou d'essayer de voir ce qui autrefois m'a poussé à côtoyer cette route plutôt que celle-là. J'analyse, dans les moindres détails, ce qui ne m'a pas permis jusqu'à aujourd'hui, d'étaller ma proie au grand public sur mon capot.

Mêlées, entrecroisées, puis démêlées pour ensuite se fixer, mes pensées voyagent dans mon passé. Elles essaient de trouver un détail, de remarquer une caractéristique, d'établir une corrélation entre ce dernier et le présent.

Le camp de chasse a été identifé comme étant défaillant. Le point de départ est donc la problématique même de cette chasse si peu fructueuse. Ce camp, comment aurait-il pu être bâti autrement? Maître chasseur a fait ce qui lui a été enseigné. Puis, comme tous bons amateurs de ce sport, il a fait ce qu'il fallait; préserver sa sécurité et celle de ceux qui l'entourent.

Apprendre est relativement simple en soi. Réapprendre est assez demandant. L'on se doit, bien souvent, de faire abstraction de nos habitudes, de nos réflex, de nos convictions, de tout ce qui est là en soi qui ne requiert plus de réflexion pour faire leur apparition.

Malgré le fait que la chasse ne fasse pas parti de mes intérêts et que je n'ai jamais performé en pratiquant celle-ci, je vais poursuivre l'exploration de tous ces sentiers. Ma proie est beaucoup trop alléchante pour que je ne la laisse tomber.

La saison de la chasse est officiellement ouverte!

samedi 19 janvier 2008

Du recul!

C'est une fois le nez décollé de l'image que l'on arrive à voir tous les détails, les subtilités, les couleurs qui s'y cachent.

Trois jours plus tard, le nez décollé de cette nouvelle annonce, j'arrive à avoir des moments de recul. J'arrive à accorder de l'importance à certains détails liés à cet événement. Après tant de tests, les médecins n'arrivent pas à poser un diagnostic clair du cancer. C'est positif ça! J'essaie de me répéter que tant que le diagnostic n'est pas tombé, nous non plus ne devons pas tomber.

Croyez-vous à l'impact d'une pensée positive sur la vie? Dans le genre de "the secret". Fondamentalement pessimiste, j'éprouve beaucoup de difficulté à croire à celà. Je suis plutôt du genre à dire que c'est le destin! Toutefois, depuis mercredi, j'essaie d'être positive, d'influencer le cours des événements. J'ai vraiment envie d'y croire, VRAIMENT!

Alors, je fais appel à vous. Envoyez-moi des ondes positives...Tous ensembles nous arriverons peut-être...non pas peut-être, nous arriverons à influencer la vie. Celle de ma mère, celle de ma famille.

D'ici le premier février, je chasserai les moments de caffards de mon esprit pour faire place à des pensées positives.

mardi 15 janvier 2008

À VIF

C'est le coeur en lambeau que je m'assoie pour pianoter sur mon clavier la déception face à la vie qui m'habite. J'ai les émotions à vif. Je viens d'apprendre une mauvaise nouvelle.

Toujours des épreuves...S'il y a un Dieu, pourquoi s'acharne-t'il sur ma famille comme il le fait depuis nombreuses années? En fait depuis toujours!!!

Si vous me lisez depuis le début, vous connaissez mon histoire. Vous savez que je n'ai pas été épargnée pas les épreuves de la vie et il en est tout autant pour chaque membre de ma famille. Voilà qu'encore une fois, lorsque les choses commençaient à se calmer dans nos vie, un autre grand coup fouet nous est fait.

Trois taches ont été découvertes dans le corps de ma mère. Une au poumon, une autre dans un bras, puis une autre dans une jambe. Le médecin pense qu'il pourrait être question du cancer qui refait surface.

J'ai vu ma mère démolie cet après-midi. Les yeux remplis d'inquiétudes, de déception, de peurs, d'embarras que son petit fils la voit dans cet état, ma mère m'a regardé et m'a annoncé la nouvelle avec toute la misère du monde à parler tellement les larmes étaient abondantes. Le fait de l'annoncer à quelqu'un pour la première fois, c'était d'en prendre conscience en même temps, de réaliser l'ampleur de cette nouvelle et celui des étapes suivantes.

Comment ne pas en vouloir à la vie? N'avons-nous pas assez eu d'épreuves dans nos vies? L'acalmie, on ne connait pas! Les drames se suivent et se succèdent. Un père alcoolique, une soeur abusée, un frère qui accumule les accidents depuis son tendre enfance, une soeur qui a des problèmes de santé depuis qu'elle est mère, une mère qui a eu le cancer, un père qui s'est fait faire un pontage l'année dernière, les séparations amoureuses, les décès, les vols, la maladie et j'en passe...

Pour la première fois depuis 1 an, j'ai versé des larmes. À deux reprises, une larme s'est échappée du coin de mes yeux pour se glisser contre ma joue. Encore une fois, j'aimerais pouvoir crier et pleurer cette peine qui m'habite. Mon blocage émotif m'empoisonne la vie. J'étais encore avec cette sensation de vide et de déception face à ce nouvel échec amoureux qu'un tristesse et une déception supplémentaire m'envahie. Toute cette charge émotive s'empile en moi.

J'accumule mes tristesses et plus ça va, plus je me sens étouffer. Pleins d'idées noires m'ont traversées l'esprit aujourd'hui. À quoi bon se battre? À quoi bon continuer? Je n'ai presque plus d'espoir de rencontrer un homme avec qui je fonderai une famille, ma mère souffre et si ça se trouve l'avenir me réserve le même sort, un cancer.

Je broie définitivement du noir en ce moment. Je suis en criss contre la vie.
J'ai les émotions à vif!

dimanche 13 janvier 2008

L'Homme...

Voilà, c'est fait. J'ai ma réponse. Il n'est pas l'Homme de ma vie tel que je m'amusais à y croire depuis 8 ans. Ces retrouvailles m'auront au moins permis de valider ce fait, mais elles auront aussi blessé mon petit coeur et déçue ma personne.

Il est difficile de se nourrir d'espoir lorsque l'on accumule les déceptions amoureuses. Faut croire qu'il n'avait pas assez d'intérêts pour moi puisque la fin de semaine dernière, il a rencontré une autre femme. Depuis, il la voit et apprend à la connaître. Mon orgueil en mange tout un coup. Il n'avait guère de temps pour me voir davantage. À chacune de nos rencontres, il disait avoir envie de me voir, me connaître davantage, passer du temps avec moi, mais que le temps lui manquait. Pourquoi soudainement le temps ne lui manque plus?

La même situation vécue il y a de ça 8 ans. La vie est drôlement faite. Bref, peut-être avais-je besoin d'élucidité le statut que je lui collais à la peau pour pouvoir avancer avec un autre sans regret et sans doute dans l'esprit. Là est le seul espoir qu'il me reste et auquel j'essaie éperduement de m'accrocher en ce moment.

Remplie d'un grand sentiment de vide, je soupire...

mardi 1 janvier 2008

Nostalgie et Mélancolie

À chaque année c'est pareil. Une nostalgie et une mélancolie m'habitent et viennent ternir mes fêtes.

Depuis 8 ans, donc depuis ma séparation avec l'Homme qui a tourmenté ma vie, je ressens une certaine nostalgie pendant les vacances de Noël. Elle s'empare de moi sournoisement pendant une soirée où tout bonnement, je suis étendue dans mon sofa à dévorer les images qui défillent devant moi sur l'écran de mon téléviseur.

Elle prends place dans mon estomac. Elle s'y loge et ce pour une longue période. En fait, souvent jusqu'au retour au boulot. Nostalgique des Noël d'antan, nostagique des grosses fêtes de fin d'année entre amis, nostalique de partager ma vie avec un être aimé, nostalgique d'avoir quelqu'un à embrasser sous le cri des flûtes au coup de minuit, nostalgique de pouvoir perdre mon regard dans celui d'un autre en lui souhaitant la bonne année...

À toute cette nostalgie qui ce centre sur mon nombril, une mélancolie se faufile et m'envahit. J'ai une pensée pour tous ces êtres sur terre qui vivent dans la pauvreté, dans l'isolement, la solitude. Je suis sensible au vécu de tous ces enfants qui passent leur réveillon dans un centre d'accueil. Je crois sincèrement que l'année prochaine, j'irai y faire du bénévolat. Cela fait déjà deux ans que cette idée m'habite. Alors, tant qu'à vivre ces émotions seule, aussi bien partager des sourires, des câlins avec ceux qui pourraient en avoir besoin!

Ma profession me fait voir parfois des réalités que j'aimerais mieux ne pas connaître. Pendant que certains enfants trop gâtés se questionnent sur les cadeaux qu'ils recevront, d'autres n'ont qu'un seul désire, celui de ne pas avoir de vacances de Noël. Aller à l'école leur assure de manger adéquatement, d'avoir un toit chaud sur la tête, de voir des amis, des gens qui sourient.

Serait-il possible de faire une émission sur eux. Tout comme celle qui sont faitent pour les enfants d'Afrique à parainer? Je suis attristée de voir que nous n'en fassions pas plus pour tous ces gens d'ici qui vivent dans des conditons pitoyables.

Paniers de Noël, bonne idée, mais est-ce suffisant une fois par année?

Le bonheur je le vois dans les yeux et les sourires des miens. Je l'apprécie au plus haut point. Il n'y a pas à dire, j'ai vécu, cette année, mon plus Noël depuis des années auprès des miens. Pas d'appareil numérique en cadeau, pas de billets de spectacles ou tous autres matériels qui valent une petite fortune et qui ruinent bien des gens qui s'imaginent procurer le bonheur aux leurs avec ces babioles. Non, rien de tout cela. Depuis longtemps, nous n'avions pas vécu un réveillon dans l'harmonie fraternelle. Tous avons été capable de faire ce merveilleux constat et de se le partager. Ce fût bon, le plus beau cadeau que l'on pouvait s'offrir et offrir à nos parents. Quel bonheur de les voir se réjouirent de nous avoir tous à leur côté en train de s'aimer.

Pleins d'images et de constatations se bousculent dans ma tête. Chaque année c'est pareil, une nostalgie et une mélancolie s'emparent de moi et viennnent ternir le temps des fêtes. J'aimerais que tous puissent avoir accès à de tels moments.

à chaque année c'est pareil une nostalgie et une mélancolie se faufilent en moi et ...