dimanche 27 juillet 2008

L'anxiété un puit sans fond?

Il y a de ces périodes dans ma vie où je crains que l'anxiété qui m'habite ne m'avale tout rond.

Plusieurs mois d'accalmie, les crises de panique font presque parti du passé et BANG...elles se mettent à me frapper de plein fouet les unes après les autres. Du coup, je retombe, je me sens vulnérable, faible, fragile, fatiguée mentalement, j'ai envie de tout quitter et de me faire oublier, de m'oublier.

Je sais que je vais survivre à chacune de ces périodes de noirceurs, je le sais! Dans le momment présent de cette lourdeur, je me le répète maint et maint fois. Toutefois, l'épaisseur du brouillard qui se loge en moi m'empêche de me convaincre, m'empêche de voir clair.

Depuis que j'ai appris pour mon père, les larmes, qui, ont tellement fait peu parti de ma vie ces dernières années, sont revenues noyer mes yeux couleur océan. Cette nouvelle a redonné vie à la tristesse qui m'habite souvent, mais préférait se terrer au fond de moi. Voilà que mon anxiété me fait pleurer, voilà que mon père et ses bévues en font autant.

Tant d'années de psychanalise j'ai mis pour réapprendre à pleurer sans jamais y arriver. La vie s'est chargée me m'amener à vivre ces perturbations afin de reprendre contact avec mes émotions les plus profondes. C'est bien fait la vie non?

Voilà que j'en fait un constat positif, pourtant tout au fond de moi, j'ai le désir que tout cela ne soit qu'un mauvais rêve, car encore, je crains que l'anxiété finisse par m'avaler tout rond!

dimanche 20 juillet 2008

mamie chat s'est retirée

Elle nous a quitté.
Dans la souffrance et la plus totale conscience, elle s'est ennalée.
Cette femme que j'ai tant idolâtrée s'est retirée.
Dieu sait à quel point elle va me manquer.

J'ai dit aurevoir à cette grand-maman qui est devenue la mienne aux fils des années.
Tant de beaux et bons souvenirs resteront en moi bien encrés.
Adoptée et aimée comme ceux qui ont découlé de sa portée.
Jamais je ne l'oublierai.

À toi mamie chat, je souhaite un beau voyage vers une destination rêvée où papie sera là à tes côtés pour t'embrasser. Je peux t'assurer que tu mérites plus que tout de reposer dans la paix, l'amour et l'estime des tiens tel que tu l'as souhaité.

Tu me manques déjà et je souhaite sincèrement que cela ne soit qu'un aurevoir.
Je t'embrasse

vendredi 4 juillet 2008

désert inondé!

Et il ment
Et il titube
Et il tombe

C'est horriblement douloureux à voir!
Comment supporter que quelqu'un que l'on aime autant se détruise aussi rapidement?
Comment faire pour accepter que l'impuissance guette chacune de nos tentatives?

Je suis un grain de sable
Un grain de sable appeuré par tout ce qu'il voit
Un grain de sable rempli d'une tristesse
Un grain de sable qui perd, au fil des jours, sa sécheresse!

je pleure!

mercredi 2 juillet 2008

Après le passage d'une tornade...

Une tournade vient d'avoir lieu en moi. Déceptions, trahison, frustrations, craintes et impuissance représentent les dégats qu'elle a provoqués.

Je me sens ravagée. Voilà qu'après 20 d'abstinence, mon paternel s'est remis à boire. Vous savez que toute jeune, il m'achetait, il m'accordait tout, toujours d'un ton mieilleux comparativement à mes soeurs et mon frère. http://karim-agine.blogspot.com/2007/08/ma-vie-premire-partie.html

J'ai cette sensation qu'il vient tout juste de me refaire le coup. Pendant que j'étais la seule à tout ignorer, il est venu pleurer à ma porte me disant qu'il faisait une dépression, qu'il n'en pouvait plus, qu'il était dépassé par sa compagnie... Sensible à sa situation, j'ai passé une journée de congé en sa compagnie afin de rédiger contracts, factures, dépôts, paiements. Puis, j'ai communiqué avec le reste de la famille afin de planifier une journée de corvée familiale question qu'il sorte la tête de l'eau.

Suite à cette journée et cette annonce d'aide que je lui faisais, il m'a reçu à souper. M'a versé un verre d'appéritif, qui, selon ses dires, provenait d'une bouteille déjà entamée par ma mère avant son départ en voyage. Quand ça fait 20 ans que ton père est sobre, tu ne te poses pas de question à savoir s'il dit vrai ou non. Le lendemain, il a pris le temps de me faire savoir qu'il avait vidé le contenu de mon verre au lavabo puisque je ne l'avais pas bu.

Je vous raconte ceci et je viens d'apprendre la nouvelle. Je vous raconte ceci, car je viens de faire le lien. Je vous raconte ceci et je suis boulversée.

Voilà que j'apprends qu'il boit depuis quelques mois, qu'il se cache dans son cabanon pour le faire, qu'il le fait tous les jours, plusieurs fois par jour jusqu'à ce qu'il soit saoul. Ma mère le fuit, elle-même déjà absorbée par ses examens médicaux qui se poursuivent sans cesse concernant ses taches aux poumons et aux jambes découvertes en décembre. Elle n'arrive plus à le regarder dans les yeux, elle n'arrive plus à faire semblant de ne pas remarquer qu'il a peine à se tenir debout. Elle suit les recommandations du docteur de son mari. "Laissez les AA s'en occuper, ne lui dites rien."

Déjà, deux soirs cette semaine, il avait peine à marcher. Prenez note que nous sommes mercredi et que la soireé n'est pas terminée. Cela peut sembler tellement banale pour certains. Mais quand on a passé son enfance avec un père alcoolique, cette nouvelle à l'effet d'une tornade en nous. Elle laisse sur son passage; déception, trahison, frustration, craintes et impuissance.

mardi 1 juillet 2008

La douceur d'un moment

Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler.

En ignorant qui l'avait écrite, reconnaissant combien elle était faite pour nous, c'est ainsi qu'elle a entamé la carte de mon trentième anniversaire.

Que c'est beau! Que c'est vrai! Que c'est bon!

La demande qui suivait, me permettait encore plus de ressentir la douceur de ce moment. "Veux-tu être la marraine de la petite fille qui vit en moi?"

J'ai accepté volontier de devenir pour elle aussi, petite créature d'amour, un ange. Je vais la porter sur mes ailes tant qu'elle en aura besoin, je vais lui montrer à voler lorsque le temps viendra, je vais l'encourager à battre des ailes lorsqu'elle fera face à de grands vents, je vais la réchauffer avec mes plumes lorsqu'elle aura froid afin que j'aimais, elle n'oublie combien mon amour, pour elle, est grand. Elle apprendra rapidement qu'il l'est tout autant que celui que je ressens pour sa maman.

À mon ange Julie, merci pour cette marque de confiance et d'amour dont tu m'as fait le don. Si pour vous mon implication était synonyme d'honneur, il est, pour moi, une source de grand bonheur.

Un merveilleux cadeau auquel je prendrai toujours soin et qui jamais ne fera naître une réflexion de retour en magasin!