samedi 17 janvier 2009

Garder espoir

Je n'ai guère été capable de rester silencieuse.
Je lui ai écrit. Oui, je lui ai laissé savoir que le questionnement prenait beaucoup de place en moi. Je l'ai invité à répondre à mes questions, sans pression.

Sa réponse à été positive. Effectivement, il avait plusieurs choses à me dire qui allaient propablement m'aider à comprendre son attitude. Une semaine très chargée s'annonçait pour lui, mais il allait trouver le temps pour venir me voir et discuter face à face de tout cela.

Nous voilà samedi, toujours pas d'appel reçu de sa part. Les hommes me déçoivent tellement souvent. Est-il si difficile de s'assumer, d'assumer ce que l'on dit?

Cette histoire peut paraître très banale à vos yeux, mais ce genre de situation m'arrive tellement souvent, je n'ai pas assez de doigts pour compter le nombre de fois que cela m'est arrivé.

Me voilà donc encore aujourd'hui et essayer de nourrir l'espoir en moi. Tenter de le garder en vie afin de rester debout et de garder un regard doux face à celle-ci.

dimanche 4 janvier 2009

Tourmentée je poursuis ma route

C'est avec la tête remplie de questionnements que je fais face à mon écran aujourd'hui.
Cet été, j'ai rencontré un homme avec qui j'ai été au secondaire pendant une année. Dès que nos yeux se sont croisés quelque chose s'est passé en moi. De son côté, il était tout sourire de revoir son premier amour, moi, la fille dont il a mis deux ans à se sortir de la tête.

Une quinzaine de minutes de discussion nous a uni pendant laquelle il m'a dit ce qu'il avait toujours rêvé me dire. Quelques courriels ont suivi cette rencontre. Ils étaient des plus intéressants. Puis, plus rien. J'étais déçue croyant bien que cet homme allait amener du nouveau dans ma vie.

Dimanche dernier, il est réaparu. Son silence s'expliquait par une surcharge de travail et une renconte faite. Nous avons été voir un film ensemble, puis dans le stationnement nous avons discuté pendant plus d'une heure du passé, de ce qu'il ressentait pour moi à l'époque, des tentatives qu'il avait faites pour me dévoiler son amour. Jusqu'au Cégep où nous nous sommes revus, il a tenté de m'avouer ce qui l'avait habité.

La situation était des plus gênante pour moi. J'étais inatégnable à ses yeux, je représentais un fantasme, un icône de beauté. J'ai adoré ma soirée à ses côtés. Le lendemain nous avons échangé quelques messages textes puis le surlendemain, nous nous sommes revus. Nous avons passé la nuit à discuter, à rire, à se rapprocher physiquement, à éclaircir la situation dans laquelle nous nous retrouvions 15 ans plus tard. Pour lui, c'était tellement fou ce qui se passait et pour moi, tellement intéressant et rempli d'espoir pour une belle vie à deux. Quelle belle histoire cela ferait à raconter à nos enfants!

Les trois jours suivants, j'étais à l'extérieur de la ville. Nous nous sommes envoyés plusieurs messages textes dans lesquels baisers et accolades terminaient les conversations. Hier soir, il débarquait chez moi pour mon plus grand plaisir. Encore une fois, nous avons discuté de longues heures. Aux petites heures, bien collé contre moi, il m'annonçait ne pas être prêt à s'engager. Le timming n'était pas bon pour lui.

Quelle déception j'ai ressenti. Moi qui croyait avoir rencontré quelqu'un avec qui j'allais pouvoir vivre une relation saine, remplie de complicité, de rire, de tendresse et de respect. La multitude de projets auxquels il a dit oui ne lui permet pas de se voir en couple pour le moment. Il désire continuer à me voir, à partager des moments d'intimité avec moi, mais nous devrions nous en tenir à ça.

Lorsque je me suis ouvert les yeux ce matin. J'avais pris ma décision. Il n'était pas question que je me retrouve une fois de plus dans ce genre de situation. Partager mon lit avec quelqu'un pendant de longs mois sans savoir si cela aboutira un jour quelque part. Trop souvent j'ai été dans ce genre de relation. Ce que je souhaite, c'est d'être aimé. Je lui ai donc annoncé que nous ne nous reverrions plus. Nous pourrions garder contact virtuellement, par courriel, mais qu'il n'y aurait plus de rencontre. Il a été déçu et très pensif par la suite. Il m'a dit qu'il allait m'écrire, qu'il trouvait que j'étais une personne géniale, qu'il avait toujours eu envi de me connaître et que c'était encore le cas. Il m'a dit qu'il allait peut-être regretter plus tard, qu'il allait sûrement revenir à la charge éventuellement également.

Voilà que depuis son départ, je me questionne. La femme en manque de confiance que je suis refait surface. Est-ce parce qu'il n'a pas plus d'intérêt pour moi que ça? Est-ce que à un autre moment dans d'autre temps cela aurait été différent? Lui ai-je fait peur? A-t-il réalisé que j'étais mieux, plus belle, plus intéressante lorsque j'étais inaccessible? Était-il sincère? A-t-il sorti cette phrase sur l'engagement juste pour se sortir de cette situation?

Bref, une tête remplie de questionnements qui me donne envie de lui écrire ce qui m'habite, mais d'un autre côté, je n'ai pas envi de passer pour une mélodrame, pour la fille qui veut trop, pour celle qui manque de confiance en elle (même si c'est ce que je suis)...

Je vais donc garder le silence. Lui laisser le temps de mijoter à tout ça et laisser les choses aller.
Ma nouvelle philosophie, tout arrive pour le mieux...

samedi 3 janvier 2009

Silencieuse

Silencieuse, j'ai été ces derniers temps.
Pas de mot, pas d'image, pas d'idée. Toutes les facettes de création qui m'habitent ont été silencieuses. La tête prise par une multitude d'événements tristes comme heureux, l'imagination et la création se sont endormies l'espace d'un moment.

Me voilà aujourd'hui devant mon écran, devant mes écrits et je réalise à quel point les mots m'ont manqués. Je glisse mes doigts d'une touche à l'autre et j'ai le sentiment de respirer un petit bonheur. Tout doux, tout simple et bon.

Je sens que je vais m'y remettre. Malgré la plus grande facilité que j'ai à m'exprimer oralement depuis un certain temps, une page blanche reste la meilleure, la plus fidèle des confidentes. Jamais je n'ai eu à craindre son jugement comme j'ai crains celui de ceux à qui j'avais la possibilité de parler.

Me revoilà en selle. Je remonte à cheval sur une route que nous avons déjà fouller mais sur laquelle nous ignorons toujours ce que l'on peut y trouver.

Les premiers pas sont lents, chancelants comme une berceuse qui tranquillement nous envahie vers un nouvel univers.