vendredi 20 février 2009

Tourne, roule, brasse...

Tourments tourmentés
Inquiétudes inquiètes
Émotions émotives
Peu de sens? Tellement plus que pas beaucoup!
Tournent tournent en s'élignant tout doucement pour ensuite rebrousser chemin et tournent tournent en me tourmentant. Roulent roulent dans mon esprit, s'étend l'espace d'une nuit, roulent roulent dans ma tête me laissant inquiétudes à tourner et retourner.
Brassent brassent mon coeur, brassent brassent mon corps brassent brassent ma vie. Tout ce qui tourne et qui roule brassent mes émotions me laissant émotive, inquiète et tourmentée.

Lâcher prise sur les choses sur lesquelles on ne peut guère exercer un contrôle! Je veux bien, mais je n'y arive pas lorsqu'il sagit de la santé d'êtres bien-aimés.

jeudi 5 février 2009

Un penchant pour la bouteille

71 ans...c'est tellement triste à voir.

Après 22 ans d'abstinence, il a eu une faiblesse. Une telle faiblesse que cela fait un an que ça dure. Il est retombé là où il s'était relevé 22 ans auparavant. Aussi malade, aussi dangeureux, aussi agressif sinon plus qu'il ne l'était.

Les derniers temps ont été très difficiles pour sa famille. Cette dernière savait, attendait qu'il se reprenne en main, main en vain. Voilà qu'aujourd'hui même, il est rentré contre son grés en thérapie fermée. Il avait peine à marcher, par la faute de côtes cassées, il saignait suite à une autre chute qui s'est produite la nuit dernière.

Il faisait pitié à voir. Trois semaines sans se laver, à boire du fort comme ce n'est pas permi, à mélanger alcool et médicaments à l'aveuglette, à tomber un peu partout, à se blesser, à risquer de mettre le feu à la maison familiale, à manquer de respect envers sa femme, à conduire en état d'ébriété. Il fallait que cela cesse!

Il s'est retrouvé devant un choix hier: tu entres de ton plein gré en thérapie ou c'est la police qui t'embarque. Son permi de conduire lui a été retiré par ses enfants, ses clés et les bouteilles vidées dans l'évier. Bien évidement, il en restait une de cachée. il l'a bu et c'est cette dernière qui l'a fait chuter la nuit passée et qui lui a laissé comme cadeau un bras tout ouvert où le sang dessine une toile abstraite qui fait peine à regarder.


Aujourd'hui même, à 14hres, deux de ses enfants sont allés le chercher pour mettre un terme à cette déchéance déjà vécue. Au moment des aurevoirs, le vieille homme a tendu la main, moi je lui ai ouvert les bras et nous nous sommes enlacés, il a pleuré et je lui ai dit: "Je t'aime papa, tu vas y arriver, tu l'as déjà fait une fois."