mercredi 11 novembre 2009

Mon anxiété a quelque peu descendue depuis le début de la semaine. Enfin!
Repos, retour à l'entraînement sont de bons alliés pour moi.
Depuis ma rencontre avec l'HOMME, il n'y a pas une journée où nous ne nous sommes pas jasés. Il connait tout de moi. Mon anxiété, mes interrogations à son égard, mes sources de stress lui ont toutes été expliquées.

J'ai toujours pensé que me mettre à nue ferait fuire les hommes. Pourtant, lui, il est là. Il écoute, il questionne afin de comprendre, il me soutien, m'encourage et me respecte. Est-ce possible? Je ne connais tellement pas ça que j'ai peur qu'il y ait anguille sous roche.

Il m'a témoigné son intérêt pour moi, il m'a laissé savoir qu'il n'avait pas envie de se faire dire non donc, il allait me laisser décidé du temps et du moment idéal pour que l'on se revoit. En toute amitié, sans pression dans le but d'avoir du plaisir, d'échanger face à face comme nous le faisons par téléphone depuis près de deux semaines maintenant.

L'anxiété s'étand calmée, je vois notre prochaine rencontre différemment. Ce sera une rencontre amicale. Si quelque chose se développe tant mieux, autrement, ce sera un ami qui en saura long sur moi, à qui je me raconterai sans craindre le jugement. Je ne lui dois rien, je ne lui ai jamais rien promis, j'ai toujours été honnête. Alors, je laisse tomber la pression que je me mets et je laisse les choses aller. En fait, j'essaie!

J'ai même osé lui proposer une souper à la maison. Je n'ai pas été prise de panique en pensant à ce souper en sa compagnie. C'est déjà un bon début...pour moi. Je sens que je reprends le dessus sur mon anxiété. Ça fait du bien.

Ce souper devait avoir lieu en ce moment même. Pris au travail, il m'a conseillé de manger sans lui. C'est ce que j'ai fait. Il devrait m'appeler bientôt pour me laisser savoir s'il va passer ou non chez moi après le travail. Je suis un peu déçue puisque je me sentais prête, mais en même temps, je vis un petit soulagement à la fois. La solitude ne me confronte guère à faire face à des situations anxiogènes.

Me voilà à la toute fin de ce billet à prendre une grande inspiration et à apprécier le moment présent.

vendredi 6 novembre 2009

Le temps passe

Voilà, ma convalescence tire à sa fin. Ce fût un mois difficile. Douleurs sporadiques, saignements inexpliqués, impossibilité de prendre un bain pour me réconforter et apaiser mes douleurs.
C'est fini, derrière moi. Encore 5 jours et je pourrai reprendre toutes mes activités. Chance de récidive, - de 10%. je regarde donc vers l'avant.
Voilà pour ma condition physique.

Côté santé mentale, je viens de vivre la pire semaine depuis quelques années. Anxiété dans le tapis. Stressée par mes finances, une nouvelle rencontre (homme-femme), un projet professionnel. Toute la semaine je me suis demandé quand j'allais craquer. Je sentais que j'étais à bout. Finalement, ce que j'anticipais s'est produit. À la première rencontre face à face entre l'homme avec qui j'échangeais par téléphone depuis une semaine et moi, j'ai eu trois montées d'anxiété et une crise de panique. Quelle horreur! Comment expliqué ce phénomène si incompréhensible pour ceux qui ne vivent pas ça? Comment expliquer à quel point c'est inconfortable, déstabilisant, stressant? Comment se laisser-aller après? Comment faire pour avoir du plaisir quand la tête est remplie d'inquiétudes, de craintes, d'anticipations et que le corps est dans un état des plus incortable?

Lui, pour qui j'ai un intérêt maequé intellectuellement à été à la hauteur; calme, respectueux, à l'écoute, sécurisant. Pourquoi ne suis-je pas capable de passer outre sa bédaine et son air HOMME? Suis-je si superficielle? Pourtant!!! Il répond à mes critères intellectuels! J'ai juste de la difficulté à me voir à ses côtés, à m'imaginer le toucher, à être sensuelle avec ce corps qui ne suscite pas la récation habituellement recherchée.

Depuis cette rencontre, je ne fais que penser à ça. Tous les hommes qui m'ont plu physiquement m'ont fait souffrir. Ma psy m'a toujours dit de me méfier des hommes pour qui j'avais beaucoup d'attirance. Vais-je revoir cette homme? Vais-je tenter de passer par dessus ce surplus de poids qui me "turn off"? Vais-je tomber amoureuse de l'être, de l'âme au détriment de l'attirance? Suis-je prête à faire le deuil des relations physiques ennivrantes?

Le questionnement se poursuit...