dimanche 29 juin 2014

le troisième jour!

2010 l'année de mon dernier billet. Ça fait un bail!
Ce qui me ramène?  Des recherches de blogs sur l'anxiété.  En cette période de vulnérabilité complète,  je cherche des témoignages pour me réconforter,  m'encourager à me battre, me donner le sentiment d'être moins seule avec cette veuve noire qui habite mon cerveau. Je suis plutôt du genre à m'isoler quand ça ne va pas. Vendredi, jour de ma fête,  j'ai fait une grosse crise de panique.  Depuis, une fatigue, une sensation d'anxiété et des larmes m'habirent en permanence.  En cette soirée du troisième jour dans cet état,  je respire un peu mieux, trois heures viennent de s' écouler sans que je ne pleure. J'essaie de rester dans le moment présent, car ma tête est portée à anticiper la journée de demain.  Vais-je me réveiller dans le même état que ce matin?  Vais-je passer ma journée à souffrir encore? Vais-je trouver l'énergie pour sortir de ma tanière? Vais-je réussir à manger? Je remets un élastique à mon poignet pour travailler mon moment présent.  Chaque fois que ma tête s' embale, je tire dessus pour faire un arrêt de pensées.  Disons que j'ai le poignet rouge présentement.  Je trouve cela très frustrant,  douloureux de vivre avec cette bestiole dans la tête alors que j'ai passé des années en thérapie, que je prends de la médication, que j'ai des trucs pour m'aider. Comment est-il possible de tomber aussi bas? J'envie ces gens qui vont et qui viennent tout bonnement sans se questionner, dans le plaisir, dans la joie. C'est sous la fatigue et le mal de tête que j'écris ce soir dans l'espoir de meilleurs jours.