vendredi 1 mai 2009

Tout en douceur, je l'ai laissé aller.

Tout s'est fait et dit en douceur.
À lui aussi, j'ai redonné la liberté et je lui ai souhaité de trouver celle qui allait l'accepter tel qu'il est.
31 ans, sans enfant, sans amoureux, sans actif. Le constat se fait et se refait et chaque fois, il est souffrant et angoissant à une différence près, il l'est un peu plus d'une fois à l'autre.

Garder espoir, le nourrir se fait de plus en plus difficilement. Ce soir, j'irai déposer ma tête sur l'oreiller avec la crainte d'avoir à faire le deuil d'avoir une petite famille bien à moi.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai ressenti des émotions comme les tiennes, il y a bien longtemps...et naturellement à quelques iotas près.

J'avais cette envie en moi, très forte, d'avoir un enfant, une solidité, un sens à ma vie malgré les travers et les méandres de mes émotions qui se compliquaient de plus en plus...
Bien sûr,«idéalement» je crois qu'il faut avoir en nous la force et l'équilibre afin d'être un bon parent...Comme il est sans doute «idéalement» préférable d'avoir un chum qui désire un enfant, une maison, un char, une job...Avant de choisir de donner la vie...
Moi c'est pas ça que j'ai fait à l'époque, j'ai fait le contraire. J'ai fait un bébé à mon chum, parce qu'il adorait ses enfants (de ses ex) et qu'il était un bon père, malgré son alcoolisme. Un mauvais chum par contre, que j'ai laissé dès les premiers mois de mon fils. Et étonnammment, sans doute parce qu'enfanter était mon grand désir, cet enfant a fait ressortir en moi et de moi, tout ce qui était fort, stable, affectueux et équilibré. L'équilibre est né avec la nécessité d'être en équilibre, pour aimer ce petit être d'amour... Depuis j'ai rencontré le papa de mes 5 autres enfants et sans être parfaite, ou exceptionnellement stéréotypée, nous vivons entourée d'enfants merveilleux, une vie riche et bienveillante. Me donner à 100% à mes enfants m'a rendue douée pour le bonheur!
Parfois il faut faire les choses un peu à contre-sens pour changer le sens de ce qui semble «karmique»!

C'est une idée comme ça, lancée en l'air...

Pensées positives de Ste-Agathe PQ

France

Karim'Agine a dit…

Merci France, tu vois depuis ce billet, j'ai plutôt réfléchi à laisser tomber l'idéalité dans laquelle je désirais fonder une famille. Si ce pas de cette façon que je connaîtrai la maternité et bien ce sera d'une autre manière et Dieu sait à quel point cet enfant sera aimé.
Merci pour ton partage, j'apprécie

Anonyme a dit…

«L'idéalité» répandue socialement est effectivement souvent basée sur une vision assez limitée et (le mot le dit) idylique de la vie... Que ce soit de la maternité, de la façon d'être, d'exercer un métier ou du visage même de la famille.
En 2009,dans les pays développés du moins, les styles de familles sont quasi illimités, aussi différents que les individus en quête de bonheur qui la composent.
La famille c'est un noyau d'amour à développer et je crois que ce noyau, aussi basique soit-il, s'adapte à bien des choses.
Ne laisse pas les circonstances de la vie décider pour toi, sois confiante en ta force personnelle!
Qui sait si tu ne deviendra pas une surdouée du bonheur!
Merci d'avoir répondu à mon partage.

Portes-toi bien et bon printemps!
France

Karim'Agine a dit…

Ton message me touche France. Tu as tellement raison. Le bonheur on se le fait! Chacun à sa façon. Voilà juste que j'avais pré-construit le mien...Il ne faut qu'il ait déjà un ou des enfants, il ne faut pas qu'il ait plus de tel âge, il faut qu'il n'est pas de problème de consommation, il faut qu'il ... Et ainsi de suite, et ce, afin d'avoir une famille bien à moi qui resterait unie pour la vie. Un idéal, oui, mais pas une finalité en soi. Peu à peu, je lâche prise!
Merci, sincèrement France

Anonyme a dit…

Pas de problèmes de consommation serait, quand à moi, la seule chose à éviter dans ta liste de priorités énumérée ci-haut... Un âge limite ou pas d'enfants d'une autre, me semble plus irréaliste dans le monde dans lequel nous vivons. Au contraire déjà un enfant te donne une bonne idée de ce que ton éventuel conjoint serait comme père! Et lâge... Plus que l'âge il y a les affinités, l'expérience et le fait que les hommes dans la trentaine sont souvent casés ou du moins l'on déjà été?
Mais se faire une idée de ce qu'on attend de l'amour et de ce qu'on ne veut «vraiment pas!!!» est sage je crois... Personnellement j'ai vite banni les mythomanes, les violents et les jaloux maladifs de ma vie amoureuse et j'aimais mieux être seule qu'entamer une relation comme celle-là.
À trente ans on ne sais pas toujours ce qu'on veut parfaitement, mais on sait ce qu'on ne veut pas!
J'espère que ça ne te dérange pas de recevoir mes opinions. De toute façon, comme en tout, tu prends et tu laisses ce qui te conviens!

France

Karim'Agine a dit…

Évidemment que ton opinion ne me dérange pas France. Au contraire, elle me fait réfléchir. Voilà pourquoi sous mon titre il y a d'écrit, de la discussion jaillit la lumière.

Mes expériences passées m'ont beaucoup appris et elles m'ont rapprochées de ce que je veux. Je sais ce que je veux un peu plus après chaque tentative. Respect, profondeur, intelligence, fidèlité, attention, douceur, amour de la vie, amour des enfants.

j'espère pouvoir trouver tout ceci en un seul homme. La porte est maintenant ouverte à ceux qui ne correspondreront pas à l'idée utopique que je me suis faite de l'amour.

Déjà, tes réflections ont fait du chemin en moi.

Merci