mercredi 1 octobre 2008

Yin Yang

La tête pleine de mots, d'images, d'idées, de rêves...

Rien de structuré, tout est emmêlé par où commencer?

Je me sens tiraillée entre le beau, le bon et la souffrance, l'inquiétude.

Toujours agitée, toujours a flotter sur les eaux, toujours a être prise dans le mouvement du balancier.

Me voilà Yin Yang...à la recherche de l'équilibre, à la recherche d'un équilibre.

lundi 1 septembre 2008

Deux équations: un même résultat!

Deux mois sans se voir.

Deux mois sans s'adresser un mot.

Voilà que le hasard nous veut tous les deux dans la même pièce.
Il n'a pas répondu à mon bonjour collectif, il n'a pas levé les yeux pour croiser mon regard.
Il s'est ennalé.

Mon coeur s'est tordu, il m'est tombé dans les pieds et j'ai pris le temps de bien inspirer.

Je l'ai perdu mon papa, la bouteille me l'a volé ou est-ce lui qui m'a laissé tombé pour elle?

Peu importe la réponse, le résultat est le même et il est désolant, triste et inquiétant.

samedi 23 août 2008

Moi, SOLEIL, toi, RAYONS

Il y a de ces gens que l'on rencontre qui viennent, en un rien de temps, se greffer aux autres rayons qui gravitent autour de vous, le soleil.

J'essaie depuis quelque temps, de me considérer comme le soleil. En effet, je suis celle qui peut se réchauffer, briller, rendre mes jours beaux et plaisants. Les gens que j'aime et qui ont une place bien à eux dans ma vie, sont mes rayons. Leur présence est nécessaire et aidante afin que j'arrive à être à mon meilleur.

Cet été n'a pas été des plus facile pour moi. Toutefois, je remercie l'univers infini d'avoir retrouvé une vieille copine et d'avoir rencontrer cet homme qui est deveni un ami fidèle. Chacun, en un rien de temps, sont devenus des rayons très lumineux autour de moi.

J'adore constater que d'autres belles amitiés, solides et saines se bâtissent encore dans ma vie. Je croyais bien, qu'à mon âge, les grandes amitiés étaient déjà construites. Et puis, non, à ma grande surprise, des rayons devenus plus ternes prennent tranquillement leur distance et les puissants, nouvellement arrivés, se collent à moi et j'aime ça.

Il est tellement bon d'avoir des gens positifs, énergiques, à l'écoute autour de soi. Je vous en souhaite tous.

Pleins de rayons tout autour du beau soleil que vous êtes!

lundi 4 août 2008

Née pour souffrir

Une fois de plus ,le drame frappe à ma porte, frappe à nos portes.

Nous avons tous prié, espéré, pensé positif pendant 6 mois afin de ne pas le voir se pointer le bout du nez et malgré ces efforts nous avons échoué.

Un cancer des os s'est trouvé une nouvelle demeure, le corps de ma mère. Nous sommes tous sous le choc, nous sommes ébranlés, nous sommes fâchés, dévasté par ce dernier qui loge dans une femme que nous adorons.

Il n'y a pas à dire, l'impression d'être né pour souffrir s'incruste en nous. Depuis nos premiers jours sur terre nous n'avons guère été épargnés par la souffrance, la déception, le drame. On croyait bien y échapper cette fois-ci. On dit souvent que dans toutes épreuves du positif ressort, des apprentissages ce font. Laissez-moi vous dire que j'en ai marre de donner dans ce domaine.
Apprendre à travers le beau et le bon est-il seulement possible pour les autres?

Je suis vraiment dûe pour le bonheur. J'en ai tellement besoin. Je lance à l'univers cette demande pour moi, mais également pour tous ceux de ma famille qui souffrent tout autant.

J'ose faire une demande supplémentaire. Que la médecine soit assez forte pour nous donner la possibilité de profiter de la présence d'une merveilleuse femme le plus longtemps possible.

Plus jamais je ne veux entendre que l'on récolte ce que l'on sème ou que l'on a ce que l'on mérite. Ma mère a consacré sa vie aux autres. Elle est d'une bonté sans fin et elle n'a guère cultivé le mal. Elle a aimé son jardin, l'a arrosé, l'a désherbé tout au long de sa vie afin qu'il produise, qu'il porte la vie en lui, la santé, le bonheur, la paix. Donc, par conséquent, elle ne mérite d'aucune façon la maladie qui la gruge de l'intérieur.

Il est parfois difficile de garder la foi. Il est parfois difficile de faire confiance en la vie. Il est parfois difficile de rester positif. Lorsque toutes nos convictions sont ébranlées à répétition, on ne sait plus en quoi croire. C'est à ce moment que l'on pense être née pour souffrir.

dimanche 27 juillet 2008

L'anxiété un puit sans fond?

Il y a de ces périodes dans ma vie où je crains que l'anxiété qui m'habite ne m'avale tout rond.

Plusieurs mois d'accalmie, les crises de panique font presque parti du passé et BANG...elles se mettent à me frapper de plein fouet les unes après les autres. Du coup, je retombe, je me sens vulnérable, faible, fragile, fatiguée mentalement, j'ai envie de tout quitter et de me faire oublier, de m'oublier.

Je sais que je vais survivre à chacune de ces périodes de noirceurs, je le sais! Dans le momment présent de cette lourdeur, je me le répète maint et maint fois. Toutefois, l'épaisseur du brouillard qui se loge en moi m'empêche de me convaincre, m'empêche de voir clair.

Depuis que j'ai appris pour mon père, les larmes, qui, ont tellement fait peu parti de ma vie ces dernières années, sont revenues noyer mes yeux couleur océan. Cette nouvelle a redonné vie à la tristesse qui m'habite souvent, mais préférait se terrer au fond de moi. Voilà que mon anxiété me fait pleurer, voilà que mon père et ses bévues en font autant.

Tant d'années de psychanalise j'ai mis pour réapprendre à pleurer sans jamais y arriver. La vie s'est chargée me m'amener à vivre ces perturbations afin de reprendre contact avec mes émotions les plus profondes. C'est bien fait la vie non?

Voilà que j'en fait un constat positif, pourtant tout au fond de moi, j'ai le désir que tout cela ne soit qu'un mauvais rêve, car encore, je crains que l'anxiété finisse par m'avaler tout rond!

dimanche 20 juillet 2008

mamie chat s'est retirée

Elle nous a quitté.
Dans la souffrance et la plus totale conscience, elle s'est ennalée.
Cette femme que j'ai tant idolâtrée s'est retirée.
Dieu sait à quel point elle va me manquer.

J'ai dit aurevoir à cette grand-maman qui est devenue la mienne aux fils des années.
Tant de beaux et bons souvenirs resteront en moi bien encrés.
Adoptée et aimée comme ceux qui ont découlé de sa portée.
Jamais je ne l'oublierai.

À toi mamie chat, je souhaite un beau voyage vers une destination rêvée où papie sera là à tes côtés pour t'embrasser. Je peux t'assurer que tu mérites plus que tout de reposer dans la paix, l'amour et l'estime des tiens tel que tu l'as souhaité.

Tu me manques déjà et je souhaite sincèrement que cela ne soit qu'un aurevoir.
Je t'embrasse

vendredi 4 juillet 2008

désert inondé!

Et il ment
Et il titube
Et il tombe

C'est horriblement douloureux à voir!
Comment supporter que quelqu'un que l'on aime autant se détruise aussi rapidement?
Comment faire pour accepter que l'impuissance guette chacune de nos tentatives?

Je suis un grain de sable
Un grain de sable appeuré par tout ce qu'il voit
Un grain de sable rempli d'une tristesse
Un grain de sable qui perd, au fil des jours, sa sécheresse!

je pleure!

mercredi 2 juillet 2008

Après le passage d'une tornade...

Une tournade vient d'avoir lieu en moi. Déceptions, trahison, frustrations, craintes et impuissance représentent les dégats qu'elle a provoqués.

Je me sens ravagée. Voilà qu'après 20 d'abstinence, mon paternel s'est remis à boire. Vous savez que toute jeune, il m'achetait, il m'accordait tout, toujours d'un ton mieilleux comparativement à mes soeurs et mon frère. http://karim-agine.blogspot.com/2007/08/ma-vie-premire-partie.html

J'ai cette sensation qu'il vient tout juste de me refaire le coup. Pendant que j'étais la seule à tout ignorer, il est venu pleurer à ma porte me disant qu'il faisait une dépression, qu'il n'en pouvait plus, qu'il était dépassé par sa compagnie... Sensible à sa situation, j'ai passé une journée de congé en sa compagnie afin de rédiger contracts, factures, dépôts, paiements. Puis, j'ai communiqué avec le reste de la famille afin de planifier une journée de corvée familiale question qu'il sorte la tête de l'eau.

Suite à cette journée et cette annonce d'aide que je lui faisais, il m'a reçu à souper. M'a versé un verre d'appéritif, qui, selon ses dires, provenait d'une bouteille déjà entamée par ma mère avant son départ en voyage. Quand ça fait 20 ans que ton père est sobre, tu ne te poses pas de question à savoir s'il dit vrai ou non. Le lendemain, il a pris le temps de me faire savoir qu'il avait vidé le contenu de mon verre au lavabo puisque je ne l'avais pas bu.

Je vous raconte ceci et je viens d'apprendre la nouvelle. Je vous raconte ceci, car je viens de faire le lien. Je vous raconte ceci et je suis boulversée.

Voilà que j'apprends qu'il boit depuis quelques mois, qu'il se cache dans son cabanon pour le faire, qu'il le fait tous les jours, plusieurs fois par jour jusqu'à ce qu'il soit saoul. Ma mère le fuit, elle-même déjà absorbée par ses examens médicaux qui se poursuivent sans cesse concernant ses taches aux poumons et aux jambes découvertes en décembre. Elle n'arrive plus à le regarder dans les yeux, elle n'arrive plus à faire semblant de ne pas remarquer qu'il a peine à se tenir debout. Elle suit les recommandations du docteur de son mari. "Laissez les AA s'en occuper, ne lui dites rien."

Déjà, deux soirs cette semaine, il avait peine à marcher. Prenez note que nous sommes mercredi et que la soireé n'est pas terminée. Cela peut sembler tellement banale pour certains. Mais quand on a passé son enfance avec un père alcoolique, cette nouvelle à l'effet d'une tornade en nous. Elle laisse sur son passage; déception, trahison, frustration, craintes et impuissance.

mardi 1 juillet 2008

La douceur d'un moment

Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeler comment voler.

En ignorant qui l'avait écrite, reconnaissant combien elle était faite pour nous, c'est ainsi qu'elle a entamé la carte de mon trentième anniversaire.

Que c'est beau! Que c'est vrai! Que c'est bon!

La demande qui suivait, me permettait encore plus de ressentir la douceur de ce moment. "Veux-tu être la marraine de la petite fille qui vit en moi?"

J'ai accepté volontier de devenir pour elle aussi, petite créature d'amour, un ange. Je vais la porter sur mes ailes tant qu'elle en aura besoin, je vais lui montrer à voler lorsque le temps viendra, je vais l'encourager à battre des ailes lorsqu'elle fera face à de grands vents, je vais la réchauffer avec mes plumes lorsqu'elle aura froid afin que j'aimais, elle n'oublie combien mon amour, pour elle, est grand. Elle apprendra rapidement qu'il l'est tout autant que celui que je ressens pour sa maman.

À mon ange Julie, merci pour cette marque de confiance et d'amour dont tu m'as fait le don. Si pour vous mon implication était synonyme d'honneur, il est, pour moi, une source de grand bonheur.

Un merveilleux cadeau auquel je prendrai toujours soin et qui jamais ne fera naître une réflexion de retour en magasin!

vendredi 20 juin 2008

à chacun sa route


À chacun son route, à chacun son rythme.

Tant de fois j'ai entendu:" tu devrais faire ceci ou cela" "ne fais pas ça!" "oublie ça" "passe à autre chose" "oublie le"... Chaque fois, je me suis arrêtée et j'ai écouté ce que mon coeur et ma tête me disaient. Souvent en conflit l'un contre l'autre, les décisions n'ont guère été faciles à prendre. Toutefois, après que le vent ait balayé la fragilité du moment, je réalise que j'avais besoin de ce temps, de ces expériences, de ces déceptions pour pouvoir être en harmonie avec mes choix.

Le chemin que j'emprunte est souvent celui que l'on m'a conseillé, le temps que j'ai mis pour y fouler mes pas à seulement été altéré par l'hésitation et les conflits internes qui m'habitaient. Un antagonisme est niché en moi. Mon rationnel et mes vieux paterns se livrent régulièrement une bataille. Jusqu'à aujourd'hui, la tête a rarement été grande vainqueur.

À chacun sa route, à chacun son rythme!

Tranquillement, j'arrive à accepter ma différence. Tranquillement j'arrive à me comprendre. Tranquillement, j'arrive à me transformer. Tranquillement, une lueur de concupiscence pointe le nez sur le regard que je pose sur ma personne et sur celui que j'avais arrêté sur la vie.

À chacun sa route, à chacun son rythme.

lundi 19 mai 2008

perfection relative

Suite à la lecture d'un billet sur un blog que je visite régulièrement, j'ai été passionnément inspirée pour faire celui-ci.

Vous savez que mon surplus de poids me préoccupe beaucoup. je n'arrive pas à l'accepter sur moi. Toutefois, je trouve plein de belles femmes, resplendissantes, attirantes qui ont beaucoup plus que moi à perdre. Je vous ai dit à quel point il y avait des jugements gratuits, dans ma famille, sur les gens gros. J'ai grandit avec ceux-ci. Avec le temps, ,l'expérience, les rencontres, j'ai réalisé que l'on ne pouvait étiqueter tous les gens grassouillaient de lâches. Chacun a son histoire, chacun ses antécédents familiaux.

C'est triste de réaliser que tous ces gens, qui n'ont jamais désiré être gros, qui n'ont rien fait pour l'être aient été envahi d'un sentiment de honte toute leur vie. Leur silhouette ne correspondant guère à la perfection véhiculée par notre société, ils ont été jugés, pointés du doigt, ridiculisés. Et cela pourquoi? Comme si nous avions décrèté que les gens aux yeux bruns étaient imbéciles. Ce simple détail physique aurait pu transformer toute une vie en calvair.

Et puis la perfection! Quelle est-elle? C'est relatif d'une personne à l'autre. Il y a un type d'homme que je trouve parfait physiquement, mais ce n'est pas le cas pour mes copines qui ont des goûts différents. J'ai toujours cette fâcheuse impression que l'image de le femme est plus suggérée par les médias. Gros seins, petites fesses, taille de guêpe, longues jambes, bronzée, longs cils, lèvres pulpeuses...

Combien de femmes se font refaire les seins pour être comme les autres ou pour répondre aux critères sélectionnés par la société?

Je n'ai rien contre la chirurgie. Je crois qu'elle peut être bénéfique pour certaines femmes. C'est une question de choix, seulement je trouve que de nos jours cela se fait trop souvent et sans raison. Les femmes naturelles sont devenues de denrées rares.

Dans chacun de nos yeux se cache une idée de la perfection. Il nous reste donc à tomber dans l'oeil de celui ou de celle pour qui on est parfait.

mardi 6 mai 2008

La stime de soi!

Selon le milieu dans lequel on a évolué et les expériences vécues, l'estime de soi est ou n'est pas grand chez soi. Plus j'avance dans mon cheminement, plus je me rends compte que le mien est plutôt faible. Et la vie ne m'aide pas non plus en m'envoyant des hommes qui viennent la bousiller davantage ou confirmer ce qui me donne tant de difficulté à m'aimer.

J'ai pris 30 livres dans les 5 dernières années. Un accident d'auto et la prise d'une médication pour contrôler mon anxiété ont laissé des traces de leur passage sur mon corps. Pour certaines, ce sont les enfants qui en sont la cause, pour moi, c'est autre chose. Après avoir réalisé que ma médication continuait à me faire engraisser, je l'ai changé pour une autre. Je n'arrivais plus à reconnaître mon corps. Je le regardais avec dégoût, je perdais confiance en moi, mon sex-appeal a disparu graduellement, mon espoir face à la rencontre d'un homme était impossible à mes yeux. Qui voudrait d'une femme avec 30 livres de trop? Une grosse?

Depuis, j'ai eu plusieurs épisodes de je m'entraîne et j'arrête par manque de motivation. Puis, je me suis mise à l'entraînement sérieusement depuis environ trois mois. J'ai rencontré des hommes à travers ce cheminement dont deux qui ont eu l'honnêteté de me faire savoir que mon surplus de poid les ambarrassait. Les deux, vous les avez connu à travers mes écrits.

Dans le premier cas, il m'a dit, suite à la vue d'une vieille photo de moi que je devais prendre soin de moi et perdre ce surplus de poid afin de redevenir "la pitoune" que j'étais. Lorsqu'il me voyait boire un verre de vin et manger une pizza, pour la première fois en plusieurs mois, il me boudait et me disait que je le décevais.

Dans le deuxième cas, ce fût après 8 mois de fréquentation que le chat est sorti du sac. J'ai tout fait pour ne pas tomber amoureuse de cet homme, mais après tant de temps, j'ai réalisé que je le voulais auprès de moi, que je voulais bâtir un avenir avec lui. Chaque fois que je lui en parlais, il me répondait qu'il ne savait pas s'il allait être capable de m'offrir ce que je souhaitais, qu'il était en réflexion.

Tannée d'être laissée dans l'ambiguïté, je l'ai poussé à me dire ce qui le freinait. Mon surplus de poid était la source de son hésitation. Tout le reste était parfait, mais s'imaginer me faire des enfants et que je prenne plus de poid le rendait perplexe. "Et si je ne pouvais plus être avec toi après une autre prise de poid?"

Vous imaginez le coup que cela m'a donné?

Pour en rajouter, il m'a dit qu'il y avait une marge entre accepter le surplus de poid de son partenaire et être avec quelqu'un qui ne se souci guère de ce dernier. Comme si en plus d'être grosse, je suis une lâche.

Pour une fille qui se lève tous les matins à 6h00 pour aller au gym, qui fait attention à tout ce qu'elle mange disons que c'est très difficile à prendre. Le plus difficile, c'est que quelqu'un que l'on aime vienne frapper exactement là où notre plus grande faiblesse habite.

Un autre homme est venue confirmer ce que je pensais. Personne ne voudra de moi tel que je suis. La recherche de la perfection refait surface. Moi qui essaie tant bien que mal à m'en départir!

Rationnellement, je sais que la perfection n'existe pas, que certains hommes n'accordent pas autant d'importance à l'apparence, que le poid ne rend pas heureux (je ne l'étais pas plus à 120livres).

Cette conception du surplus de poid vient de loin. Depuis que je suis toute petite que ma famille parle négativement des gens qui sont gros. Tous ces commentaires je les applique à moi aujourd'hui. J'essaie de me départir de cette conception, mais bon dieu que c'est difficile lorsque les expériences que je vis viennent les alimenter.

La stime de soi, pour ne pas dire, l'osti d'estime de soi en prend pour son rhume!

jeudi 17 avril 2008

Sous le silence

C'est sous le silence que j'ai passé ce dernier mois et demi.

C'est sous le silence qu'est passée cette rupture avec mon bel étranger devenu si présent dans ma vie, dans ma tête et dans mon coeur, non plus juste dans mon lit.

C'est sous le silence que passent mes inquiétudes fasse à ma soeur si fragile ces temps-ci.

C'est sous le silence que le stress du travail passe et fait des ravages sur son passage.

C'est sous le silence que passe ma propre fragilité des dernières semaines.

Il y a de ces moments dans ma vie ou je ferme la porte derrière moi. Je me blottis dans mon univers imaginaire, souvent destructeur, pour souffrir en silence. Je constate, j'analyse, je crains, je me fais des idées et la peur s'empare de moi, donc j'ouvre la porte tout doucement pour laisser un peu du monde extérieur me ramener sur une route plus douce et plus plaisante à imaginer.

Avez-vous vu le film Borderline? J'ai adoré. Ce film est venu confirmer ce diagnostic reçu que je refusais de me coller à la peau.

J'ai vu au grand écran ma vie se dérouler sous mes yeux avec un degré un peu plus élevé de folie. Cela m'a soulagé, cela m'a touché, cela m'a gêné, car j'avais l'impression que tout le monde savait. J'avais l'impression que le regard de tous ceux qui se trouvaient dans la salle s'adressait à moi. Ce fût un moment spécial dans ma vie. Vous vous souvenez, je vous ai déjà parlé de ce blocage émotif que j'ai, de cette impossibilité de pleurer lorsque je suis triste? L'actrice vit la même chose dans le film. Le fait de voir quelqu'un souffrir autant sans pouvoir verser une larme est venu me chercher.

C'est sous le silence que cette recherche des émotions qui m'habitent se fait. Je les ressens, je peux décrire leurs sensations, mais j'éprouve beaucoup de difficulté à les nommer, les identifier, et surtout à les laisser vivre en moi. J'ai tellement hâte de pouvoir pleurer pour autre chose que de la douleur physique.

Le jour où cela se produira, je crois que je vais en avoir pour un bout à pleurer. Ça fait tellement d'année que j'accumule en silence.

lundi 25 février 2008

Sur une plaine

30 ans, célibataire entourée d'amis mariés, accotés, parents ou remplis de vices.

Un dur constat. Disons que les soirées entre filles se font plus rares, je dirais même quasi inexistantes. Les visites en boîte, on y pense même plus, les petites bières ou les cafés à l'improviste, on oublie ça. Nous devons planifier nos rencontres à l'avance sans jamais les croire fixées dans le béton. Un imprévu provoqué par la progéniture nous guette.

L'impact de cela dans ma vie? La solitude. Une solitude que j'aime serte, mais jusqu'à un certain point. Autant mes copines rêvent de ce genre de moment, autant de mon côté, je rêve d'amour, de famille, d'occupations.

Il n'y a pas à dire, peu importe ce que l'on possède, nous sommes insatisfaits. On voudrait un peu de ce que l'autre vit...

Il y a de ces moments où je trouve le temps long. Je n'ose pas sortir en boîte seule, faire de la raquette dans le bois seule m'effraie, de la planche à neige ça coûte chèr, les virées dans un magasin me ruinent, donc je les évite. Les occasions de rencontrer ne sont pas présentes donc parfois le désespoir s'empare de moi.

J'ai plein de trucs à faire, peinture, création de bijoux, écriture, cinéma, famille...Pourtant je n'ai pas envie de créer. Je me sens vide d'inspiration. J'ai juste cette envie folle de faire quelque chose d'enivrant, quelque chose qui va mettre du piquant dans ma vie. Un saut en parachute? J'y pense...

J'ai besoin de ressentir cette sensation de frénésie, d'excitation, de vie en moi.

Il y a de ces moments dans la vie ou l'on se retrouve à marcher sur une plaine et que tout ce que l'on voit au loin devant ce sont encore des plaines, mais ce que l'on rêverait de voir, ce sont des montagnes.

Alors, je poursuis ma marche en souhaitant y voir une montée quelque part en route qui me donnera envie d'aller voir ce qui se chache de l'autre côté.

vendredi 15 février 2008

Qui sait attendre...

La saison de la chasse vient à peine de commencer et déjà j'ai découvert une panoplie de choses.

Mon trouble de la personnalité de se précise de plus en plus. Il prend forme sous mes yeux qui n'arrivaient pas à bien cibler ce diagnostic qui m'avait été collé à la peau. Le fait que l'on m'est dit qu'il était léger, ce trouble, m'a rassuré. Toutefois j'éprouvais encore de la difficulté à y croire. La lecture d'un ouvrage qui m'a été proposé m'a permis de réaliser la présence de cette problématique en moi. Cette lecture m'aide à me rendre compte à quel point mon passé colore ma personnalité mésadaptée. C'est capoté, on dirait qu'il a été écrit pour moi ce livre. "Je réinvente ma vie, vous valez mieux que vous ne pensez" aux éditions de L'Homme, écrit par Jeffrey Young et Janet S. Klosko.

Probablement que plusieurs d'entre vous se reconnaîtraient dans ce bouquin. Abus, abandon, rejet, exigences élevés, imperfection et j'en passe. Pour une fois dans ma vie, on ne fait pas juste m'aider à déceler le bobo. On m'aide à prévenir les prochains et guérir ceux qui sont là présentement. C'est magnifique non?

Je me sens moins coupable d'avoir cette problématique là et moins différente également. Plus le temps passe, moins je me considère comme une fuckée. Tout s'explique et tout fait du sens au fur et à mesure que j'avance dans ce processus de recherche et de compréhension de soi. Une psychanilise qui répond bien à mes besoins. Enfin!

Plusieurs se sont souvent arrêtés pour se demander pourquoi vous n'arriviez pas à rencontrer la bonne personne ou pourquoi tout devait toujours être parfait ou pourquoi l'apparence avait-elle autant de valeur à vos yeux... Cette approche est conçue pour vous amener à réfléchir sur les causes de ces conceptions de la vie qui la rendent insatisfaisante. Ce fameu livre dont je vous ai parlé en est le prolongement. Il permet de faire ces réflexions, de s'auto-évaluer avec des petits tests y étant insérés.

Je suis encouragée par la suite. J'ose espérer mieux pour moi, pour mon avenir. Enfin, je pourrai apprécier les bons côtés de la vie au lieu de toujours m'en méfier. Enfin, je saurai me méfier des hommes qui m'ont tant blessé par le passé. Enfin, je saurai me laisser aimer.

Pour le moment, j'ai trouvé plusieurs pistes pendant la chasse. La proie viendra!
Qui sait attendre arrive à point...

mercredi 6 février 2008

Rassurante cette nouvelle

Le premier février, cette journée tant attendue par ma famille s'est avérée une journée rassurante. Elle ne fût pas moins difficile à vivre pour autant.

Suite à une nuit mouvementée par l'enchaînement de cauchemars sur la mort de ma mère, la sonnerie de mon téléphone a retenti. Ma soeur me demandait d'accompagner ma mère à l'hôpital à sa place étant donné que son bébé avait été malade toute la nuit. Malgré les nombreuses journées de maladie que je venais de prendre, suite à un cocktail de microbes attrapé au travail, il était évident que je n'allais pas laisser ma mère seule pour recevoir une nouvelle d'une telle importance.

Je me suis donc activée pour prévenir le travail de mon absence, me rendre au boulot pour aller y porter des choses nécessaires pour le déroulement de la journée, attraper une contravention en route, me rendre chez ma mère à l'heure pour ensuite repartir vers l'hôpital.

La tension dans la voiture était élevée. Ma mère avait les yeux rouges suite à la nuit blanche qu'elle venait de passer. Moi, j'étais sur le nerf, mais je tentais de le cacher, de divertir ma mère, de l'encourager. Une fois dans la salle d'attente, toutes les deux pensions que notre supplice de l'attente allait prendre fin sous peu. Nous étions les premiers patients arrivés. Notre rendez-vous étaient à 10h20 et le médecin commençait à 10h00.

Assise côte à côte, la tension était maintenant à son comble. Ma mère prennait de grandes respirations, jouait avec ses doigts. Moi, je regardais la pile de dossiers sur le coin du bureau. Chaque fois que le docteur prenait un dossier, il mettait celui de ma mère en dessous. Je capotais. Les idées noires roulaient à une vitesse infernale dans ma tête et je tentais de cacher le tout à ma mère qui, plus le temps passait, s'énervait. Elle me disait que son coeur voulait sortir de sa poitrine, qu'elle ne savait pas combien de temps elle allait encore pouvoir supporter ça. Je craignais faire une crise de panique tellement j'essayais de camoufler mes émotions.

Chaque patient qui sortait du bureau était heureux. Une bonne nouvelle venait de leur être annoncée. La salle d'attente maintenant vide, ma mère en a déduit que son tour allait enfin arriver. Elle m'a demandé si j'allais l'accompagner dans le bureau. Je lui ai mentionné que la décision lui appartenait. Elle a souhaité que je reste avec elle, main dans la main jusqu'au bout.

Nous sommes entrées dans le bureau. Nous nous sommes assises. Le médecin nous a à peine regardé. Puis, en feuilletant ses papiers, il a annoncé que les derniers examens n'étaient pas concluants. Toutefois, il y avait du positif . La tache au poumon n'était plus visible. Nouvelle assez rassurante pour nous. Ma mère a immédiatement remercier le ciel. Moi, continuellement habité par le doute, je me suis mise à questionner de médecin. Je voulais être certaine que nous comprennions bien ce qui nous était dit.

Bref, nous ne pouvons guère rayer l'hypothèse du cancer de nos têtes. Les nouvelles sont rassurantes certes. Les examens du mois d'avril et mai seront déterminants. L'évolution de la situation nous permettra d'abolir ou de faire face à cette dure maladie.

En attendant, nous restons positifs, nous sommes soulagés, rassurés.

Nous poursuivons à pratiquer le positivisme pour la suite.

Si ce dernier peut vraiment influencer le destin, je tiens à vous remercier pour votre soutient et vos pensées.

Merci à tous...

mercredi 30 janvier 2008

La saison de la chasse est ...

Est ouverte!!!

Me voilà prédatrice depuis un certain moment.
Une vie satisfaisante et heureuse est le nom de ma proie.

Tous philosophes en herbe nous suggèrent de regarder vers l'avant. Laisser le passé là où il est, ne pas s'y accrocher. Voilà quelques semaines que ma mire vise seulement les chemins jadis empruntés. Afin d'arriver un jour à atteindre ma proie, je me dois de connaître les sentiers à ne plus emprunter, ceux à éviter, ceux dont je devrais me méfier. Plus je vais apprivoiser la forêt qui m'habite, plus il sera simple de ne faire qu'un avec elle.

Je me prépare tranquillement, tout doucement, silencieusement à faire face à ma proie pour ensuite la saisir et m'approprier de chaque petites parcelles de sa constitution. Mon instinct de chasseur est bien allumé afin de me permettre de voir, de revoir ou d'essayer de voir ce qui autrefois m'a poussé à côtoyer cette route plutôt que celle-là. J'analyse, dans les moindres détails, ce qui ne m'a pas permis jusqu'à aujourd'hui, d'étaller ma proie au grand public sur mon capot.

Mêlées, entrecroisées, puis démêlées pour ensuite se fixer, mes pensées voyagent dans mon passé. Elles essaient de trouver un détail, de remarquer une caractéristique, d'établir une corrélation entre ce dernier et le présent.

Le camp de chasse a été identifé comme étant défaillant. Le point de départ est donc la problématique même de cette chasse si peu fructueuse. Ce camp, comment aurait-il pu être bâti autrement? Maître chasseur a fait ce qui lui a été enseigné. Puis, comme tous bons amateurs de ce sport, il a fait ce qu'il fallait; préserver sa sécurité et celle de ceux qui l'entourent.

Apprendre est relativement simple en soi. Réapprendre est assez demandant. L'on se doit, bien souvent, de faire abstraction de nos habitudes, de nos réflex, de nos convictions, de tout ce qui est là en soi qui ne requiert plus de réflexion pour faire leur apparition.

Malgré le fait que la chasse ne fasse pas parti de mes intérêts et que je n'ai jamais performé en pratiquant celle-ci, je vais poursuivre l'exploration de tous ces sentiers. Ma proie est beaucoup trop alléchante pour que je ne la laisse tomber.

La saison de la chasse est officiellement ouverte!

samedi 19 janvier 2008

Du recul!

C'est une fois le nez décollé de l'image que l'on arrive à voir tous les détails, les subtilités, les couleurs qui s'y cachent.

Trois jours plus tard, le nez décollé de cette nouvelle annonce, j'arrive à avoir des moments de recul. J'arrive à accorder de l'importance à certains détails liés à cet événement. Après tant de tests, les médecins n'arrivent pas à poser un diagnostic clair du cancer. C'est positif ça! J'essaie de me répéter que tant que le diagnostic n'est pas tombé, nous non plus ne devons pas tomber.

Croyez-vous à l'impact d'une pensée positive sur la vie? Dans le genre de "the secret". Fondamentalement pessimiste, j'éprouve beaucoup de difficulté à croire à celà. Je suis plutôt du genre à dire que c'est le destin! Toutefois, depuis mercredi, j'essaie d'être positive, d'influencer le cours des événements. J'ai vraiment envie d'y croire, VRAIMENT!

Alors, je fais appel à vous. Envoyez-moi des ondes positives...Tous ensembles nous arriverons peut-être...non pas peut-être, nous arriverons à influencer la vie. Celle de ma mère, celle de ma famille.

D'ici le premier février, je chasserai les moments de caffards de mon esprit pour faire place à des pensées positives.

mardi 15 janvier 2008

À VIF

C'est le coeur en lambeau que je m'assoie pour pianoter sur mon clavier la déception face à la vie qui m'habite. J'ai les émotions à vif. Je viens d'apprendre une mauvaise nouvelle.

Toujours des épreuves...S'il y a un Dieu, pourquoi s'acharne-t'il sur ma famille comme il le fait depuis nombreuses années? En fait depuis toujours!!!

Si vous me lisez depuis le début, vous connaissez mon histoire. Vous savez que je n'ai pas été épargnée pas les épreuves de la vie et il en est tout autant pour chaque membre de ma famille. Voilà qu'encore une fois, lorsque les choses commençaient à se calmer dans nos vie, un autre grand coup fouet nous est fait.

Trois taches ont été découvertes dans le corps de ma mère. Une au poumon, une autre dans un bras, puis une autre dans une jambe. Le médecin pense qu'il pourrait être question du cancer qui refait surface.

J'ai vu ma mère démolie cet après-midi. Les yeux remplis d'inquiétudes, de déception, de peurs, d'embarras que son petit fils la voit dans cet état, ma mère m'a regardé et m'a annoncé la nouvelle avec toute la misère du monde à parler tellement les larmes étaient abondantes. Le fait de l'annoncer à quelqu'un pour la première fois, c'était d'en prendre conscience en même temps, de réaliser l'ampleur de cette nouvelle et celui des étapes suivantes.

Comment ne pas en vouloir à la vie? N'avons-nous pas assez eu d'épreuves dans nos vies? L'acalmie, on ne connait pas! Les drames se suivent et se succèdent. Un père alcoolique, une soeur abusée, un frère qui accumule les accidents depuis son tendre enfance, une soeur qui a des problèmes de santé depuis qu'elle est mère, une mère qui a eu le cancer, un père qui s'est fait faire un pontage l'année dernière, les séparations amoureuses, les décès, les vols, la maladie et j'en passe...

Pour la première fois depuis 1 an, j'ai versé des larmes. À deux reprises, une larme s'est échappée du coin de mes yeux pour se glisser contre ma joue. Encore une fois, j'aimerais pouvoir crier et pleurer cette peine qui m'habite. Mon blocage émotif m'empoisonne la vie. J'étais encore avec cette sensation de vide et de déception face à ce nouvel échec amoureux qu'un tristesse et une déception supplémentaire m'envahie. Toute cette charge émotive s'empile en moi.

J'accumule mes tristesses et plus ça va, plus je me sens étouffer. Pleins d'idées noires m'ont traversées l'esprit aujourd'hui. À quoi bon se battre? À quoi bon continuer? Je n'ai presque plus d'espoir de rencontrer un homme avec qui je fonderai une famille, ma mère souffre et si ça se trouve l'avenir me réserve le même sort, un cancer.

Je broie définitivement du noir en ce moment. Je suis en criss contre la vie.
J'ai les émotions à vif!

dimanche 13 janvier 2008

L'Homme...

Voilà, c'est fait. J'ai ma réponse. Il n'est pas l'Homme de ma vie tel que je m'amusais à y croire depuis 8 ans. Ces retrouvailles m'auront au moins permis de valider ce fait, mais elles auront aussi blessé mon petit coeur et déçue ma personne.

Il est difficile de se nourrir d'espoir lorsque l'on accumule les déceptions amoureuses. Faut croire qu'il n'avait pas assez d'intérêts pour moi puisque la fin de semaine dernière, il a rencontré une autre femme. Depuis, il la voit et apprend à la connaître. Mon orgueil en mange tout un coup. Il n'avait guère de temps pour me voir davantage. À chacune de nos rencontres, il disait avoir envie de me voir, me connaître davantage, passer du temps avec moi, mais que le temps lui manquait. Pourquoi soudainement le temps ne lui manque plus?

La même situation vécue il y a de ça 8 ans. La vie est drôlement faite. Bref, peut-être avais-je besoin d'élucidité le statut que je lui collais à la peau pour pouvoir avancer avec un autre sans regret et sans doute dans l'esprit. Là est le seul espoir qu'il me reste et auquel j'essaie éperduement de m'accrocher en ce moment.

Remplie d'un grand sentiment de vide, je soupire...

mardi 1 janvier 2008

Nostalgie et Mélancolie

À chaque année c'est pareil. Une nostalgie et une mélancolie m'habitent et viennent ternir mes fêtes.

Depuis 8 ans, donc depuis ma séparation avec l'Homme qui a tourmenté ma vie, je ressens une certaine nostalgie pendant les vacances de Noël. Elle s'empare de moi sournoisement pendant une soirée où tout bonnement, je suis étendue dans mon sofa à dévorer les images qui défillent devant moi sur l'écran de mon téléviseur.

Elle prends place dans mon estomac. Elle s'y loge et ce pour une longue période. En fait, souvent jusqu'au retour au boulot. Nostalgique des Noël d'antan, nostagique des grosses fêtes de fin d'année entre amis, nostalique de partager ma vie avec un être aimé, nostalgique d'avoir quelqu'un à embrasser sous le cri des flûtes au coup de minuit, nostalgique de pouvoir perdre mon regard dans celui d'un autre en lui souhaitant la bonne année...

À toute cette nostalgie qui ce centre sur mon nombril, une mélancolie se faufile et m'envahit. J'ai une pensée pour tous ces êtres sur terre qui vivent dans la pauvreté, dans l'isolement, la solitude. Je suis sensible au vécu de tous ces enfants qui passent leur réveillon dans un centre d'accueil. Je crois sincèrement que l'année prochaine, j'irai y faire du bénévolat. Cela fait déjà deux ans que cette idée m'habite. Alors, tant qu'à vivre ces émotions seule, aussi bien partager des sourires, des câlins avec ceux qui pourraient en avoir besoin!

Ma profession me fait voir parfois des réalités que j'aimerais mieux ne pas connaître. Pendant que certains enfants trop gâtés se questionnent sur les cadeaux qu'ils recevront, d'autres n'ont qu'un seul désire, celui de ne pas avoir de vacances de Noël. Aller à l'école leur assure de manger adéquatement, d'avoir un toit chaud sur la tête, de voir des amis, des gens qui sourient.

Serait-il possible de faire une émission sur eux. Tout comme celle qui sont faitent pour les enfants d'Afrique à parainer? Je suis attristée de voir que nous n'en fassions pas plus pour tous ces gens d'ici qui vivent dans des conditons pitoyables.

Paniers de Noël, bonne idée, mais est-ce suffisant une fois par année?

Le bonheur je le vois dans les yeux et les sourires des miens. Je l'apprécie au plus haut point. Il n'y a pas à dire, j'ai vécu, cette année, mon plus Noël depuis des années auprès des miens. Pas d'appareil numérique en cadeau, pas de billets de spectacles ou tous autres matériels qui valent une petite fortune et qui ruinent bien des gens qui s'imaginent procurer le bonheur aux leurs avec ces babioles. Non, rien de tout cela. Depuis longtemps, nous n'avions pas vécu un réveillon dans l'harmonie fraternelle. Tous avons été capable de faire ce merveilleux constat et de se le partager. Ce fût bon, le plus beau cadeau que l'on pouvait s'offrir et offrir à nos parents. Quel bonheur de les voir se réjouirent de nous avoir tous à leur côté en train de s'aimer.

Pleins d'images et de constatations se bousculent dans ma tête. Chaque année c'est pareil, une nostalgie et une mélancolie s'emparent de moi et viennnent ternir le temps des fêtes. J'aimerais que tous puissent avoir accès à de tels moments.

à chaque année c'est pareil une nostalgie et une mélancolie se faufilent en moi et ...