mercredi 15 août 2007

Bonheur en concentré

je suis presque gênée d'avoir un autre moment de bonheur à vous partager.

Comme si le fait d'en vivre autant ne m'était pas familier et comme si ce n'était pas bien de trop en parler. J'ai dû acheter cette idée là étant plus jeune?

Bref, hier, mes collègues de travail et moi, nous étions donnés rendez-vous au lac des sables à st-adolphe d'howard. Une fois par semaine, lorsque nous travaillons, nous jouons au volleyball à l'école après notre journée. Ça peut durer des heures et des heures pour parfois finir avec un popsicle ou une bière en main.

Afin de ne pas rouiller pendant l'été, nous essayons de nous donner un ou deux rendez-vous pour nous revoir et jouer ce sport qui nous fait tant de bien et qui nous amuse tellement. Hier c'était notre journée!

Quoi que frisquet, nous avons joué toute la journée. C'est tellement relax comme ambiance. Pas de pression. Tu manques ton coup, tant pis...on va en rire! Partie après partie, on se raconte nos étés, on blagues, on délires, on ... On a du plaisir. Contrairement à notre rituel scolaire, hier on s'en allait tous souper au chalet d'une collègues.

Une belle journée à la plage, suivie d'un bon repas arrosé juste à souhait et le comble...un spa en montagne bien chaud pour calmer tous ces muscles endoloris. Le feu, un étage plus bas, sintillait devant le merveilleux paysage qui s'offrait à nous. C'est sous un ciel ennuagé que nous nous sommes mis à jaser, à chanter à tue tête comme si la nature nous en redemandait. Puis la pluie s'en ai mêlé et tout ce que nous avons trouvé à dire c'est que nous étions bien et que la vie était bonne pour nous.

Entre-coupé de silences qui en disaient disons long, chacun savourions ce moment afin de mettre un baume sur une blessure ressante, sur une blessure persistante ou tout simplement pour ajouter du bonheur à celui qui existait déjà.

Ce fût un délice! Notre soirée s'est éteinte tout naturellement comme le feu, en toute tranquilité, avec beaucoup de douceur.

Mon plaisir ne s'est pas arrêté là...Il s'est poursuivi, le lendemain, en avant-midi, abord d'un canot et deux de mes collègues qui sont devenues de bonnes amies avec les années. Le paysage était magnifique, le silence à couper le souffle et la parole tellement il était bon à savourer.

Je savoure davantage ce genre de moment lorsqu'aucune crise de panique n'a pas fait surface, lorsque l'anxiété a été facile à gérer. Lorsque mon intestin de m'a pas fait faut bon. Dieu ce que je peux aimer la vie dans ce temps-là! Dieu ce que je peux apprécier vivre! Dieu que ça fait du bien à mon moral! Dieu que j'en ai besoin!

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